Fiona McClean est dans la tradition de la peinture de paysage. Elle observe les éléments de la nature en perpétuel changement lorsque la position du soleil change et que les saisons se succèdent.

Elle attend patiemment, remarquant les mouvements telsqu'ils apparaissent ; un champ de blé devient vert lumineux,les routes se transforment en fils d'argent, les toits et les voitures deviennent blancs comme des phares lorsqu'un soleil de soirée commence à descendre.

Au même endroit par une journée nuageuse, elle retournepour peindre une nouvelle vue, un village est apparu, inaperçu la veille lorsqu'il était caché par l'ombre ; des collines silhouettées contre l’horizon se couvrent d'arbres formant des touffes aux formes bien définies et en automne elle les capture une par une alors quelle deviennent oranges et rouges. C'est comme le jeu du « attrape-moi si tu peux. »

Le travail à la peinture à l'huile lui permet de peindre de grandes toiles. Le temps de séchage lent offre un développement subtil des tons ; à retoucher et à retravailler.Elle retourne régulièrement sur place pendant plusieurs semaines ou mois, san…

Le travail à la peinture à l'huile lui permet de peindre de grandes toiles. Le temps de séchage lent offre un développement subtil des tons ; à retoucher et à retravailler.

Elle retourne régulièrement sur place pendant plusieurs semaines ou mois, sans se laisser dissuader par les changements de saisons : matins d'hiver glacials, vallées couvertes de brume ou chaleur forte de l'été. On peut voir Fiona McClean au bord d'un vignoble ou d'un sentier de montagne, son chevalet parfois attaché à un arbre, sa toile comme une voile tendue face au mistral.

Fiona nous emmène avec elle, à découvrir ses paysages,et lorsque nos yeux parcourent une route traversant une plaine, nous sommes emmenés dans des lieux qui nous semblent familiers, qui évoquent des souvenirs, on nous rappelle que nous ne sommes jamais trop loin de la nature ou éloignés les uns des autres.